VIVEA accompagne des collectifs agricoles qui ont des projets de création de valeurs

Une commande politique pour conforter les revenus

Préoccupés par la problématique des revenus, les élus Vivéa de Nouvelle-Aquitaine ont souhaité développer l’offre de formation, de leur Région, sur la priorité 2 du Plan Stratégique intitulée « Créer de la valeur ».

Après avoir défini la notion de valeur ajoutée sur une exploitation agricole et analysé l’offre de formation existante et ses manques, les comités VIVEA ont considéré que la formation avait un rôle à jouer en renforçant et développant les compétences.

Pour impulser une dynamique formation et proposer une offre de formation pérenne, ils ont décidé, de lancer, début 2023, un appel à innovation «Création de valeurs en Nouvelle-Aquitaine » pour la mise en œuvre de formations expérimentales.

Vivea s’adresse, pour la première fois, directement à des collectifs agricoles

La création de valeur est un sujet qui peut sembler abstrait et où les formations qui ne proviennent pas directement d’agriculteurs ont du mal à se mettre en place. C’est pour cette raison que Vivéa ne s’est pas adressé, en premier lieu, à des organismes de formation mais plutôt à des collectifs agricoles qui avaient des projets innovants susceptibles d’être sources de valeur ajoutée.

Afin de proposer à ces collectifs des formations efficaces, qui aident à la réussite des projets, Vivea, avec l’expertise de deux consultants de LGP Conseil,  a mis en place , pour les porteurs de projet, des temps d’accompagnement aussi bien sur la conduite de projet que sur l’ingénierie de formation.

Une évaluation et une capitalisation des 16 projets accompagnés sera faite au premier semestre 2024.

La formation, accompagne, des projets riches en diversité

Les projets accompagnés concernent la valorisation et la commercialisation des produits. C’est le cas des fermes de la marque « Pâtures et papilles ». C’est aussi le cas du GIE PRU’NA qui souhaite aider ses producteurs à mieux communiquer sur leurs pruneaux de qualité.

Des groupes souhaitent également, pour capter au mieux la valeur ajoutée, mettre en commun leurs moyens de commercialisation. Ainsi, les vignerons de l’association Bordeaux 45° ont pour projet de créer une distribution groupée de vin de propriété. Des producteurs de Gironde projettent de mettre en place un réseau de boutiques à la ferme et un autre groupe veut créer une distribution groupée de vin de propriété grâce à un marché de producteurs virtuel.

Créer de la valeur, c’est aussi créer une nouvelle activité et se diversifier. Des fermes landaises envisagent de se former pour produire des arbres fruitiers en agroforesterie et d’autres pensent à la production de chanvre. Des viticulteurs bordelais réfléchissent, quant à eux, face à la crise que connait la filière, à la production d’oliviers. D’autres producteurs envisagent de se diversifier en produisant des myrtilles. Enfin, un groupe de 9 éleveurs creusois s’engagent dans une filière biogaz en valorisant leurs effluents d’élevage.

Le développement de nouvelles compétences est aussi recherché pour accompagner des projets de transformation collective comme pour les producteurs de chanvre et les paysans meuniers boulangers de la Haute-Vienne. Les 12 producteurs de l’atelier des Vallées (Vienne et des Deux-Sèvres) s’unissent pour prendre en main la transformation et la commercialisation des produits, tâches actuellement réalisées par des prestataires.

Enfin, pour plus de valeurs, il est nécessaire de renforcer ses compétences économiques. Des collectifs en vente directe et circuits courts souhaitent, dans un contexte d’hausse des matières premières, connaître leur coût de production et leur prix de revient pour revoir et fixer un prix de vente plus rémunérateur.