juin 2022 Auvergne-Rhône-Alpes

Lucas Didier, chargé de mission en agroécologie au sein de l’organisme Biosphères a animé quelques-unes de ces formations dans le département de la Drôme. Un bon moyen selon lui de permettre aux agriculteurs de pouvoir raisonner leurs systèmes de culture sous le prisme de la fertilité du sol en tenant compte de ses caractéristique physiques, chimiques et biologiques.

Et du côté des stagiaires, comment a-t-on vécu cette formation ?

Je travaille avec mon sol tous les jours, il me paraissait donc intéressant d’approfondir la question et de participer à cette formation. Le test de bêche est un bon moyen de vérifier si l’on va dans la bonne direction. Il est simple et facilement reproductible. Cela permet à partir de la motte, d’observer la vie de son sol et de vérifier son état structural. On mesure ainsi l’impact de nos pratiques sur son fonctionnement et cela nous permet d’identifier des pistes d’amélioration.

Jean-Charles JOUVE, producteur de poules pondeuse en BIO et adhérent à la CUMA de Répara-Auriples, fondée par son grand-père du côté de Crest

Sous quel angle cette formation a réinterrogé vos pratiques ?

L’agriculture de conservation m’interpelle avec l’abandon du travail du sol et les bons rendements qu’elle semble générer et le rôle qu’elle joue sur la distribution des matières organiques dans le sol. Toutefois elle impose un matériel spécifique pour les semis et donc un investissement qui se réfléchit. En tout cas, cette formation a permis une ouverture possible vers cette voie !

Jean-Charles JOUVE, producteur de poules pondeuse en BIO et adhérent à la CUMA de Répara-Auriples, fondée par son grand-père du côté de Crest

Estelle BERNARD, conseillère VIVEA Auvergne-Rhône-Alpes