Origine de l’appel d’offres spécifiques
Le contexte :
Face au changement climatique et à l’inflation des intrants, il est crucial pour les agriculteurs de comprendre comment ces changements influenceront leurs coûts et leurs revenus.
En effet, les nouvelles méthodes de travail et les nouvelles cultures peuvent apporter des solutions, mais leur viabilité économique est difficile à évaluer.
Plusieurs enjeux ont été identifiés par les élu-e-s du Comité Territorial Rhône-Alpes lors d’un travail participatif concernant le pilotage financier de l’exploitation face au contexte actuel :
- La relocalisation de la production
- Les fluctuations des prix des matières premières
- Les réglementations environnementales et de sécurité alimentaire en constante évolution.
- Le problème récent de l’écoulement des produits à valeur ajoutée (bio, labellisé).
- La diversification comme solution à la résilience économique.
- Les formations initiales en agriculture ne couvrent pas toujours tous les aspects de la gestion financière
Les résultats de l’enquête auprès des bénéficiaires en 2022 de formation de gestion financière révèlent que 41% des répondants ne sont pas satisfaits de la rentabilité de leur exploitation, mettant ainsi en évidence un besoin pressant d’amélioration dans ce domaine. Bien que 83% des exploitants se disent compétents en matière de maîtrise des coûts de revient, une proportion significative de 45% n’a pas pris en compte les conséquences de l’inflation sur ces coûts. Cela souligne la nécessité de renforcer leurs compétences en matière d’analyse financière pour prendre en compte les facteurs économiques en évolution.
Cette enquête a également mis en évidence que 60% des participants expriment le désir de trouver des marges de progrès pour améliorer la rentabilité de leurs exploitations. Cependant, 45% d’entre eux n’ont pas encore réussi à identifier des opportunités pour de telles améliorations. Ces résultats mettent en évidence un besoin d’accompagnement pour aider ces agriculteurs à repérer et exploiter de nouvelles marges de progrès pour développer leur rentabilité.
L’analyse des résultats indique également un sentiment majoritairement négatif parmi les répondants en ce qui concerne leur niveau de compétence en gestion financière, avec un score Net Promoter Score (NPS) de -33, suggérant un besoin significatif de renforcement des compétences dans ce domaine.
En conclusion : les données issues de notre sondage justifient l’importance d’investir dans la formation des exploitants agricoles en matière d’analyse financière. Ces formations sont essentielles pour les aider à comprendre leur situation, identifier des marges de progrès économiquement viables, et ainsi contribuer à renforcer la rentabilité de leurs exploitations, à assurer leur résilience face aux défis économiques, environnementaux, et à promouvoir une agriculture durable.
Le public
Il s’agit des contributeurs et contributrices de VIVEA à jour de leur contribution. Ce sont les actifs non-salariés qui relèvent du régime agricole : chefs d’entreprise (y compris cotisants de solidarité de moins de 62 ans), conjoints collaborateurs et aides familiaux.
Les secteurs concernés sont : les exploitations et entreprises agricoles, les entreprises de travaux forestiers et de travaux agricoles, les entreprises du paysage et du secteur du cheval (sauf celles du spectacle et les loueurs d’équidés).
Concernant le recrutement du public, les modalités de mobilisation et de partenariat proposé pourront être précisées dans la demande de financement dans la partie « public visé et zone géographique ».
Le périmètre géographique : Région Auvergne-Rhône-Alpes
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