Le contexte de l’étude
Le métier de VIVEA consiste à accompagner ses contributeurs, les chefs d’entreprise agricole et de leurs conjoints dans le développement de leurs compétences et le financement de leur formation professionnelle continue. Ainsi, toutes ces actions entreprises permettent d’améliorer la visibilité et l’accessibilité de l’offre de formation. L’identification des facteurs facilitants et irritants le départ en formation est, par conséquent, un axe de travail essentiel pour VIVEA.
A ce titre, le taux d’accès à la formation (le ratio entre le nombre de bénéficiaires et le nombre de contributeurs) est un indicateur clé.
Si l’on observe une augmentation significative du taux d’accès à la formation depuis 10 ans (+4 points) et du pic d’activité en 2021 (22,6%), le niveau atteint ne parvient pas à se hisser aux attentes de VIVEA : Au moins, 1/4 des contributeurs devrait se former chaque année.
Cependant, ce taux varie fortement en fonction de la filière de production. En effet, on observe que les éleveurs se forment proportionnellement plus que les exploitants des autres filières. C’est pourquoi cet appel d’offre vise principalement les filières végétales.
Objectifs attendus et sa finalité
L’appel d’offres, ci-présent, porte sur la réalisation d’une étude permettant à VIVEA et à son écosystème de mieux identifier les besoins en formation du public visé et, ainsi, proposer des actions concrètes à mettre en place pour mieux les accompagner dans leurs parcours professionnels.
Les finalités souhaitées sont les suivantes :
• Alimenter une stratégie marketing et de communication auprès des publics ne s’étant pas encore formés : exploration de nouveaux canaux, personae marketing…
• Alimenter la stratégie de développement de l’offre de formation de ses délégations régionales : développement du réseau de partenaires, maillage des actions territoriales différenciées en fonction des profils d’agriculteurs, de la maturité des organismes de formation dans leur stratégie de « conquête », …
• Identifier les produits de substitution à la formation
• Identifier des contenus ou des modalités de formation encore non ou insuffisamment couverts
• Par rebond de l’enquête, faire connaitre VIVEA à des publics éloignés de la formation.
Les grands objectifs seront donc les suivants :
1.Mieux connaître les contributeurs non bénéficiaires de la formation professionnelle en identifiant des facteurs explicatifs du non-recours à la formation et dressant, dans la mesure du possible, des profils-types ;
2.Identifier les modalités de formation/d’information utilisées et/ou souhaitées par les agriculteurs. Cela doit permettre d’identifier les produits de « substitution » à la formation et les canaux de communication utilisés par les publics visés mais également de jauger leur perception du niveau de l’offre de formation actuellement proposée (s’ils la connaissent) ;
3.Identifier les enjeux de développement spécifiques au public concerné auxquels la formation pourrait répondre aujourd’hui ou dans le futur ;
4.A partir de ces éléments, formuler des préconisations permettant d’améliorer l’accès à la formation des publics visés.