L’origine de l’appel d’offres spécifiques
Cet appel d’offre est parti du constat suivant : la défiance envers le monde agricole est grandissante chez les citoyens et les consommateurs. Parce qu’ils n’ont pas les clefs pour comprendre les enjeux, la complexité et la diversité du monde agricole, la représentation qu’ils se font de celui-ci est souvent fausse et éloignée de la réalité du métier d’agriculteur. Et ce contexte mène à la multiplication de situations conflictuelles auxquelles sont confrontées les exploitants agricoles. En effet, les prises à partie peuvent être directes (prise à partie par un particulier, sur un lieu public), avoir lieu dans des instances territoriales par des élus (mairie, conseil municipal…), par des associations de consommateurs (actions plus ou moins directes et/ou violentes) et enfin porter sur un large panel de pratiques, qui ne sont pas forcément celles de l’agriculteur interpellé.
Dans cette ambiance de dénigrement systématique, les agriculteurs se sentent démunis non
seulement pour répondre aux détracteurs mais plus globalement pour parler de leur métier passion. Ils se doivent alors d’être acteurs de leur communication. Ils se rendent compte de toute la difficulté de savoir parler simplement, ne pas s’énerver, savoir s’adapter à l’interlocuteur… En plus de cet aspect de dialogue sociétal, il existe la nécessité de s’approprier les moyens et techniques de communication pour valoriser les bonnes pratiques.
C’est donc dans la droite ligne de la démarche de la charte de bon voisinage, signée à l’automne
2019, qui prône « Mieux se connaitre, c’est mieux se comprendre et mieux se respecter », que
les agriculteurs de la région doivent apprendre notamment à Être à l’écoute et mieux faire connaitre son activité et ses projets.
Public éligible à VIVEA
Le public visé est l’ensemble des contributeurs(trices) de la région Hauts de France.