Alsace : Pistes alternatives pour davantage d’agroécologie

En France, l’activité biologique (production, transformation et distribution) concerne en 2016 près de 118 000 emplois directs, avec une croissance annuelle moyenne de 8,4% par an depuis 4 ans. A l’amont, 32 264 producteurs étaient engagés en bio fin 2016, soit une augmentation de 12 % par rapport à fin 2015.

Les exploitations bio représentent 7,3 % des exploitations françaises et plus de 10,8% de l’emploi agricole. Cependant, ces exploitations sont inégalement réparties sur le territoire français.

Près de 60 % des fermes et des surfaces bio se situent dans quatre régions : Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire.

Fin 2017, l’OPABA dénombre en Alsace 733 exploitations agricoles partiellement ou totalement engagées en AB soit 7,2% de la SAU du territoire.

Les élus VIVEA d’Alsace, en liaison avec leurs homologues du Grand Est, se sont donc interrogés sur les liens qui pourraient être développés entre l’agriculture dite « conventionnelle » et l’agriculture biologique. En effet, une nouvelle demande émerge de la société civile et des politiques publiques et les agriculteurs sont amenés à changer peu à peu de modes de production pour aller vers des techniques de production encore plus respectueuses de l’environnement.

Néanmoins, passer à l’agriculture biologique n’est pas envisagé par tous. L’engagement vers ce type de productions reste complexe et nécessite souvent de repenser l’ensemble de son système d’exploitation.

Dans ce contexte, comment créer de nouvelles synergies entre ces deux types d’agriculture ? Quelles techniques de l’agriculture biologique peuvent être transposées à l’agriculture conventionnelle pour aller peu à peu dans cette voie ? Quels sont l’ensemble des facteurs qui doivent être pris en compte lorsque l’on se questionne sur la possibilité de passer en bio ? Autant de questions qui peuvent être abordées au travers de formations à la stratégie d’entreprise et aux techniques alternatives.