Appels d'offres spécifiques - AOS Ile-de-France
  • Date de début : 25 mars 2021
  • Date de fin : 31 décembre 2023

L’origine de l’appel d’offres spécifiques

L’ADEME et VIVEA ont signé un accord-cadre de partenariat afin de contribuer à l’accompagnement des transitions écologique et énergétique et de favoriser par la formation continue l’appropriation de pratiques alternatives par les chefs d’exploitations agricoles. Un des objectifs opérationnels de ce partenariat est de faire évoluer l’offre de formation destinée aux chefs d’exploitation agricole au regard des enjeux climatiques. Des expérimentations ont été conduites depuis 2016 sur deux territoires (Aquitaine et Rhône-Alpes), la finalité étant d’intégrer les enjeux climatiques et environnementaux dans les formations à destination des agriculteurs.

La priorité 3 « Préserver l’environnement, le climat et le bien-être animal » du Plan Stratégique VIVEA 2021-2026 prévoit cet axe de développement de formation : « Adapter l’entreprise au changement climatique ». Dans le cadre de son Plan de Développement de la Formation (PDFT 2021-2026), le comité régional Ile-de-France reprend cette thématique : « Construire une stratégie permettant d’adapter progressivement son système de production aux aléas ».

Le changement climatique se traduira par une évolution des variables climatiques au cours du XXIe siècle dans notre région. Le rapport “vers une adaptation durable de l’agriculture européenne au changement climatique” souligne l’impact de ces variations sur les productions végétales dans le centre-nord de la France : nette diminution du cumul des précipitations, augmentation significative du rendement du blé, stagnation des rendements du colza, augmentation significative des rendements du maïs avec une augmentation des besoins en eau d’irrigation, production viticole faisable.

Pour les productions animales, les impacts directs du changement climatique sont principalement liés à la dégradation des performances animales (production de lait ou de viande) en raison de températures élevées et de vagues de chaleur. Cette problématique de températures élevées concerne aussi bien les animaux élevés en bâtiments que ceux élevés en plein air (systèmes pâturant). Les impacts indirects, au travers de la réduction de la productivité des surfaces fourragères, sont les risques climatiques les plus importants pour les élevages. Les enjeux climatiques pour ces exploitations seront étroitement liés au système fourrager sur lequel est basé le système d’élevage, à savoir la proportion de fourrages annuels (ensilage de maïs, sorgho, etc.) ou bien de plantes pérennes (prairies temporaires et permanentes).


Par conséquent, l’agriculture régionale devra s’adapter à ce contexte climatique évolutif. En parallèle, l’agriculture régionale devra également réduire ses émissions des gaz à effet de serre pour contribuer à la limitation du réchauffement climatique.