L’origine de l’appel d’offres spécifiques
Aujourd’hui, 30 à 35 % seulement de la consommation alimentaire de Guadeloupe est produite
sur l’archipel. Les produits importés, souvent moins chers, sont privilégiés par les acheteurs des
GMS aux produits locaux. La Guadeloupe souffre également de la concurrence des autres iles
de la Caraïbe qui produisent des produits équivalents avec moins de contraintes que celles
fixées par l’UE. Par ailleurs, les produits ne répondant pas aux cahiers des charges des acheteurs
ne sont pas valorisés et cela engendre un gaspillage important.
L’agriculture de Guadeloupe est soutenue par la région et par les collectivités pour reconquérir
les assiettes des guadeloupéens, en témoignent plusieurs projets locaux en cours. Pourtant la
diversification des productions peine à se développer en Guadeloupe. Les filières d’export de
la canne et de la banane sont majoritaires, fortement aidées et très structurées, ce qui rend le
développement des autres filières plus difficile.
Dans ce contexte, les élus du comité VIVEA de Guadeloupe souhaitent que la production locale
puisse être mieux valorisée notamment en la transformant pour mieux répondre aux habitudes
et attentes des consommateurs sur place. Ils souhaitent que la formation soit un levier pour
répondre à cet enjeu fort de diversification de l’agriculture guadeloupéenne et qu’elle
accompagne le développement de l’agro transformation.
Tirant les enseignements d’un premier projet devant amener les agriculteurs vers une réflexion
sur leur stratégie de diversification, les élus VIVEA de Guadeloupe ont souhaité réaffirmer leur
soutien à ce projet mais en le réorientant vers une approche plus technique et économique.
Le public
Contributeurs VIVEA de Guadeloupe pratiquant ou ayant un projet de transformation de
productions agricoles.
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