L’origine du cahier des charges
De nombreuses régions sont confrontées aux plantes invasives que sont notamment l’ambroisie à feuilles d’armoise, la berce du Caucase, le raisin d’Amérique et le datura stramoine. Celles-ci touchent de nombreuses cultures notamment le tournesol.
Les conséquences de ces plantes invasives pourraient être graves et nombreuses pour les agriculteurs et le territoire :
- La sanction pénale. En effet, l’agriculteur est tenu d’entretenir son terrain pour éviter la propagation des plantes invasives (art D 1338-2-1).
- La contamination des surfaces agricoles.
- La dissémination continuelle des graines compte tenu des activités humaines et du déplacement de l’eau.
- L’impossibilité d’utiliser les parcelles à des fins commerciales.
- La réduction du nombre de productions envisageables pour les agriculteurs et leurs donneurs d’ordre.
- La baisse de rendement engendrée pour certaines cultures, notamment le tournesol.
- La modification des pratiques culturales dans le respect des directives environnementales : élimination non-chimique à privilégier, décalage des semis, passages supplémentaires pour éradication avant grenaison et interventions ultérieures si repousse, désherbage à partir de produits homologués avec utilisation modérée compte tenu de l’impact sur l’eau.
- Les impacts financiers et sur le temps de travail risquent donc d’être importants. Les graines de ces plantes pouvant être viables pendant plusieurs années, cette lutte nécessite une action de long terme.
Les comités VIVEA souhaitent le développement d’une offre de formation destinée aux agriculteurs afin qu’ils connaissent les enjeux, les risques, les méthodes de lutte et qu’ils s’approprient les mesures préventives et /ou curatives de lutte contre les plantes invasives.
Public éligible à VIVEA
Il s’agit des contributeurs et contributrices de VIVEA à jour de leur contribution.
Ce sont les actifs non-salariés qui relèvent du régime agricole : chefs d’entreprise (y compris cotisants de solidarité de moins de 62 ans), conjoints collaborateurs et aides familiaux.
Les secteurs concernés sont : les exploitations et entreprises agricoles, les entreprises de travaux forestiers et de travaux agricoles, les entreprises du paysage et du secteur du cheval (sauf celles du spectacle et les loueurs d’équidés).
Sont par ailleurs ayants droit, les personnes engagées dans une démarche d’installation ou de création d’exploitation agricole dans le cadre d’un Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP) sous réserve de fournir les documents d’éligibilité adéquats.