Cahier des charges standard National
  • Date de début : 1 janvier 2021
  • Date de fin : 31 décembre 2021

L’origine du cahier des charges

De nombreuses régions sont confrontées aux plantes invasives que sont notamment l’ambroisie à feuilles d’armoise, la berce du Caucase, le raisin d’Amérique et le datura stramoine. Celles-ci touchent de nombreuses cultures notamment le tournesol.

Les conséquences de ces plantes invasives pourraient être graves et nombreuses pour les agriculteurs et le territoire :

  • La sanction pénale. En effet, l’agriculteur est tenu d’entretenir son terrain pour éviter la propagation des plantes invasives (art D 1338-2-1).
  • La contamination des surfaces agricoles.
  • La dissémination continuelle des graines compte tenu des activités humaines et du déplacement de l’eau.
  • L’impossibilité d’utiliser les parcelles à des fins commerciales.
  • La réduction du nombre de productions envisageables pour les agriculteurs et leurs donneurs d’ordre.
  • La baisse de rendement engendrée pour certaines cultures, notamment le tournesol.
  • La modification des pratiques culturales dans le respect des directives environnementales : élimination non-chimique à privilégier, décalage des semis, passages supplémentaires pour éradication avant grenaison et interventions ultérieures si repousse, désherbage à partir de produits homologués avec utilisation modérée compte tenu de l’impact sur l’eau.
  • Les impacts financiers et sur le temps de travail risquent donc d’être importants. Les graines de ces plantes pouvant être viables pendant plusieurs années, cette lutte nécessite une action de long terme.


Les comités VIVEA souhaitent le développement d’une offre de formation destinée aux agriculteurs afin qu’ils connaissent les enjeux, les risques, les méthodes de lutte et qu’ils s’approprient les mesures préventives et /ou curatives de lutte contre les plantes invasives.