Pour quelles raisons le comité Centre Val de Loire a décidé d’engager un appel d’offres spécifique sur l’adaptation à la nouvelle PAC ?
Le sujet était déjà en réflexion au sein de notre comité depuis quelques temps. Nous avons organisé en avril 2022 un groupe de travail. Nous avons établi un état des lieux des actions menées par les OPA au sujet de la nouvelle PAC. Il y avait déjà de nombreuses informations, sous différentes formes, comme des articles dans la presse, des webinaires, des réunions d’informations… En plus de cela, quelques formations d’une journée sur la connaissance de la réforme commençaient à voir le jour.
Il nous a semblé intéressant de faire émerger une offre de formation complémentaire qui n’existait pas et qui nous semble indispensable pour de faire évoluer les systèmes et faciliter les changements de pratiques de ceux qui seront le plus pénalisés par la réforme.
Vous avez décidé d’avoir une approche différente pour cet appel d’offre, pourquoi ?
Certains agriculteurs ne seront pas impactés par cette réforme, ils seront déjà au niveau maximum avec les éco-régimes, mais pour d’autres cela sera plus difficile. Ils devront faire évoluer leurs pratiques et auront besoins d’être accompagnés, et nous pensons que la formation est le meilleur moyen d’y arriver. Aussi nous avons décidé d’avoir une approche basée sur les pratiques, sur la technique, sur le système même…
Nous attendons des formations très opérationnelles et qui faciliteront au maximum la mise en œuvre des changements par les contributeurs, nous incitons les organismes de formation à proposer des transferts des acquis en complément des journées collectives.