Origine de l’appel d’offres spécifiques
L’agriculture insulaire peut compter sur de nombreux atouts régionaux – insularité et protection naturelle vis à vis de foyers infectieux, climat méditerranéen. Mais elle est aussi impactée par l’évolution du contexte pédoclimatique, et confrontée à de fortes contraintes : fragilité des ressources naturelles, de la biodiversité, des paysages, artificialisation des sols dont la potentialité agronomique diminue, … La hausse des températures s’accentue ainsi que l’alternance d’épisodes de sècheresse et de précipitations de plus en plus intenses et violentes.
Les systèmes de production doivent évoluer pour s’adapter à la raréfaction de la ressource en eau ou à l’opposé aux fortes inondations, à la baisse des rendements, à la modification des calendriers de production, à la propagation d’agents pathogènes en élevage et des ravageurs des cultures, à la fragilité des sols, aux risques d’incendies, … Autant d’impacts qui fragiliseront un peu plus leurs revenus.
La formation a toute sa place pour accompagner les agriculteurs et les agricultrices dans cette adaptation aux changements pédoclimatiques par la mise en œuvre de pratiques agroécologiques. Il s’agira d’intégrer plusieurs enjeux : s’adapter aux changements climatiques, conserver de hauts niveaux de production, privilégier les ressources des écosystèmes par rapport à l’utilisation d’intrants de synthèse, et réduire l’impact des pratiques sur l’environnement.
Le public
Agriculteurs et agricultrices Corses en activité